Ce que nos jugements disent de nous
Quand j’ai découvert cette idée de Marshall Rosenberg — « Tout jugement est l’expression tragique d’un besoin non satisfait » — j’ai ressenti à la fois un petit choc et un grand soulagement.
Un choc, parce que cela m’a renvoyée à mes propres jugements.
Un soulagement, parce que j’y ai vu une autre manière de comprendre ce qui se passe en moi.
Aujourd’hui, quand je me surprends à penser “Il est égoïste” ou “Elle veut toujours avoir raison”, j’essaye (pas toujours avec succès) de faire une pause et de me demander :
“Qu’est-ce que je ressens, là, vraiment ?”
“De quoi j’ai besoin au fond ?”
Parfois, c’est un besoin d’attention, de reconnaissance, d’échange vrai.
D’autres fois, c’est juste un besoin de repos, de temps, ou de clarté.
Je ne cherche plus à faire taire mes jugements car ils me servent de signaux.
Quand je les écoute autrement, ils m’aident à revenir à moi, à retrouver un peu de paix, et parfois même à mieux comprendre l’autre.
Cette approche me rend plus libre.
Au lieu d’attendre que l’autre change, j’essaie de voir ce que je peux faire, dire ou ajuster pour prendre soin de ce qui compte pour moi.
Et vous ?
Qu’est-ce qui se passe pour vous quand vous vous surprenez à juger quelqu’un ?
Est-ce qu’il vous arrive de transformer ces moments en occasions de mieux vous écouter ?
J’aimerais beaucoup lire vos expériences et vos manières d’accueillir vos jugements


Quant à moi,mes jugements reflètent mes souffrances et mes attentes envers autrui. Il m'arrive parfois de me trouver exigeante surtout dans ce monde devenu si compliqué, taché d'intérêt, d'égoïsme...Mes jugements ne sont,au fond, qu'un amas de besoins intérieurs ,cherchant l'idéalisme et la paix intérieure.